Des activistes écologistes qui bloquent une route, s'attachent à des équipements publics, perturbent des événements sportifs... İl n’y a pas une semaine qui passe sans que ces images inondent les nouvelles dans le monde entier.
Les groupes d’activistes comme « Dernière Rénovation », visent à demander l'arrêt immédiat de l’utilisation du pétrolier ou gazier en protestant contre les tableaux mondialement connus. À ce sujet, « Mais ils ont bien compris qu'en recourant à la désobéissance civile perturbatrice et aux dommages ou destructions de biens, ils sont en mesure d'attirer une plus grande attention des médias qu'avec des pétitions » analyse Michael Loadenthal qui est un chercheur à l'université américaine de Georgetown.

Cela a commencé il y a un an à Paris. Un homme déguisé en femme âgée dans un fauteuil roulant, a tenté de vandaliser la Joconde. Les passants ont rapporté qu'un jeune homme "habillé en vieille dame", avait sauté d'un fauteuil roulant avant de tenter de briser la vitrine pare-balles qui protégeait le chef-d'œuvre de Léonard de Vinci. Le tableau, qui a été créé entre 1503 et 1519, n'a pas été affecté car il avait été exposé et protégé par du verre de sécurité. Il n'y a pas eu de protestation après cet événement au cours d’une période, mais le 14 Octobre 2022, deux activistes écologistes ont jeté de la soupe sur « Les Tournesols » de Van Gogh à Londres et elles se sont également collées au mur de la National Gallery. À la suite des actions de ses militantes, “Just Stop Oil” qui est un groupe écologiste au Royaume-Uni a écrit: «Qu'est-ce qui a le plus de prix, l'art ou la vie ? Est-ce que l'art vaut plus que la nourriture, la justice ? Est-ce que vous faites plus attention à la protection d'une œuvre d'art ou à la protection de notre planète et la population ?» dans son message sur Twitter.
Ces protestations ont déclenché des discussions dans le New York Times, le Los Angeles Times et des nombreux autres médias basés aux États-Unis pour savoir si cette forme de protestation est efficace et justifiable. "Je crains qu'en faisant des actes scandaleuses comme celles-ci, même si elles ont comme le but de gagner les gens au lieu de détruire, elles les repoussent.", a déclaré J. Bret Bennington, professeur de géologie et président du département de géologie . Il a ajouté "Je ne suis tout simplement pas sûr que ce soit la meilleure façon de procéder."

Durant cette période,toutes les protestations avaient lieu dans des villes comme Paris et Londres, qui sont les centres de l'art. Mais le 24 Octobre 2022, seulement 10 jours après, dans la ville de Potsdam en Allemagne, un groupe de militants a jeté de la purée de pommes de terre sur un tableau de Claude Monet afin de protester contre l'extraction de combustibles fossiles. Selon la DPA, un total de quatre personnes ont été impliquées dans l'incident. Les autorités du musée ont déclaré plus tard que grâce au verre qui protégeait le tableau, il n'avait pas été endommagé. L'œuvre a été retirée pour nettoyer le verre et devrait revenir à l'exposition le mercredi. Le 27 Octobre 2022, deux hommes qui portaient des tee-shirts avec l’inscription « Just Stop Oil » au dessus, se sont approchés du célèbre tableau exposé au musée Mauritshuis, à la Haye aux Pays-Bas et par la suite, un des militants s'est collé la tête avec de la super-glue contre l'œuvre.
Le 15 Novembre 2022, des militants écologistes du groupe « Dernière Génération » ont versé un liquide noir sur le tableau « Mort et Vie de Gustav Klimt » au Musée Leopold, à Vienne en Autriche. Et finalement, le 7 Décembre 2022, une nouvelle attaque s’est réalisée contre une œuvre d’art. Un groupe de cinq militants écologistes du collectif Dernière Génération a jeté des seaux de peinture colorée à l'entrée du théâtre emblématique de Milan. Les manifestants ont également affiché des pancartes indiquant « No Gas No Coal » et ont été rapidement bloqués par des agents de sécurité. Les travaux de nettoyage de la peinture, comme déjà pour d'autres protestations similaires, ont été lancés immédiatement afin de tout préparer au mieux pour l'inauguration de la saison d'opéra. Enfin, cela a marqué la dernière protestation à ce jour.


Leur réponse à la question de « L'art ou la vie ? » était “La vie, bien sûr.” Mais les militants ont néanmoins laissé derrière eux des questions qui restent non examinées, notamment pourquoi l'art, de toutes choses, a été opposé à la vie dans le débat sur l'habitabilité de la Terre. Pourquoi ces œuvres d'art spécifiques ? Les militants considèrent que cet art a une emprise puissante sur l'imaginaire collectif. On nous a appris que ces peintures ont une valeur magique et ne doivent pas être touchées par des mains humaines, encore plus irrespectueuses,avec de la soupe aux tomates. C'est pourquoi ces actes nous expliquent de composter, de manger moins de viande, de conserver, d'éviter le plastique, de passer à l'électricité et tout le reste.
On sait que tout le monde poursuit le meme objectif d'empecher le changement climatique. Mais ce nouveau type de protestation a le but de rendre la crise climatique plus visible pour les médias. Leur idée n'est pas de changer quoi que ce soit mais d'amener les médias dans l'arène de l'action climatique.
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